4 avantages d’obtenir un diplôme en cuisine

Publié le 4 Décembre 2018

Apprendre « sur le tas » ou faire des études en cuisine avant de se lancer sur le marché du travail : là est la question! On en discute ici avec nos professeurs, diplômés et étudiants.   

Apprendre ses bases

Faire suer un oignon, fileter un saumon, monter un beurre blanc : ceux qui passent par une éducation formelle apprendront à maîtriser toutes les techniques de base qui leur permettront de bien fonctionner dans une cuisine professionnelle. « Quand tu as le langage, la posture, quand tu connais le protocole et que tu sais comment t’organiser, c’est sûr que ça a une plus-value, affirme Jonathan Lapierre, chef au Restaurant de l’ITHQ. Et ça, ça t’aide juste à être plus à l’aise et plus performant une fois que tu te retrouves sur le marché du travail. »

Mais la technique, ça ne peut pas s’apprendre sur le terrain plutôt qu’à l’école? « Oui, c’est possible. Mais ce sera pas mal plus long et plus difficile pour une personne qui est autodidacte. Faire son DEP en cuisine, c’est un peu comme un « fast-track » : après, tu as tout ce qu’il te faut pour continuer à apprendre et à évoluer dans ton travail », ajoute chef Lapierre. 

Connaître ses produits

Faire des études en cuisine, c’est aussi avoir la chance de travailler avec une grande variété d’ingrédients. Contrairement à un restaurant qui est souvent spécialisé, tes études en cuisine à l’ITHQ te permettront de te familiariser avec toutes les matières premières, des pâtes au gibier en passant par les poissons et les fruits et légumes. « Disons que ton chef te demande un jour de préparer un faisan, tu ne te retrouveras pas pris au dépourvu », explique Daniel Garcia, coordonnateur des programmes de cuisine à l’ITHQ.    

En Cuisine supérieure, les étudiants vont directement sur le terrain pour rencontrer les producteurs et les artisans afin de comprendre d’où viennent leurs produits. « Juste dans les dernières semaines, on est allés cueillir des champignons, visiter une ferme d’autruches et rencontrer un fromager artisanal, affirme Benoit Lenglet, professeur de cuisine à l’ITHQ. Connaître ses producteurs, c’est super important : ça permet au cuisinier de faire de meilleurs choix de produits et de mieux savoir comment les mettre en valeur », conclut-il.  

Acquérir de l’expérience pratique

Obtenir son diplôme en cuisine dans une école comme l’ITHQ, c’est aussi acquérir de l’expérience pratique, notamment par le biais des stages en entreprise. « Grâce aux contacts de l’ITHQ, j’ai eu la chance de faire un stage de 3 mois au restaurant Manitoba, raconte Émilie Bégin, étudiante. J’ai des amis qui sont allés au Club Chasse et Pêche, d’autres au Bouillon Bilk ou au Park. Ça aurait été beaucoup plus difficile pour nous d’obtenir ces stages sans les contacts et le sceau de confiance de l’ITHQ.»

John Winter Russell, chef du restaurant Candide, en compagnie des étudiants en Cuisine supérieure. 

John Winter Russell, chef du restaurant Candide, en compagnie des étudiants en Cuisine supérieure. 

Pour ceux qui sont intéressés par la haute gastronomie, le programme de Cuisine supérieure de l’ITHQ se termine par un stage de perfectionnement de 3 mois en France dans un restaurant étoilé. « Ce n’est pas tout le monde qui souhaite faire de la haute gastronomie, mais moi, ça a toujours été mon but. Étudier à l’ITHQ m’a permis d’obtenir un stage dans l’un des meilleurs restaurants de France. C’est une expérience inestimable, et très en demande de le milieu », affirme Gary Durand, diplômé en cuisine supérieure.

Progresser dans sa carrière

Il ne manque pas d’emplois en restauration : au contraire, le manque de main d’œuvre est criant. S’il est facile de se trouver un emploi dans le domaine avec ou sans diplôme en cuisine, une formation est définitivement un atout pour travailler dans des établissements renommés ou pour progresser dans la hiérarchie.

Beaucoup choisiront d’ailleurs de se spécialiser en gestion afin de gravir les échelons et d’accéder à de meilleures conditions de travail : le nerf de la guerre en restauration! Chef exécutif au Restaurant de l’ITHQ, Jonathan Lapierre en est un exemple probant : « J’ai étudié en gestion de la restauration et j’ai obtenu mon diplôme en Cuisine supérieure par la suite. J’ai adoré travailler en cuisine dans ma vingtaine, mais avec une jeune famille, un poste de gestion me permet d’avoir des horaires plus flexibles. »

Pour ceux qui rêvent d’ouvrir leur propre restaurant, une formation en gestion de la restauration ou en gestion de cuisine est aussi un gage de réussite. Car ce n’est pas tout de créer des plats savoureux : il faut aussi être rentable pour pouvoir durer dans le temps et vivre de son métier!    

Toujours en réflexion à savoir si ça vaut la peine ou non d’obtenir ton diplôme en cuisine ou en gestion de la restaurationViens nous rencontrer et parle avec nos professeurs, étudiants et diplômés. Ce sont les mieux placés pour t’aider à déterminer si faire des études en cuisine est le bon choix pour toi!