Portrait de Guillaume Dubois

Publié le 26 mai 2020

Monsieur Dubois a pris la relève à la présidence du conseil d’administration de la Fondation de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) à la fin de l’année 2019. Actuellement Président régional chez Sysco au Québec, le secteur de l’alimentation en est un qui lui tient particulièrement à cœur depuis de nombreuses années. En cette période inédite, Monsieur Dubois nous confie ses motivations à rejoindre l’équipe de la Fondation et ses aspirations pour le futur de celle-ci.

Vous avez un attrait certain pour l’industrie agroalimentaire, qu’est-ce qui vous attire dans ce milieu ?

C’est un milieu si dynamique et centré sur les gens qui y travaillent. Dans l’industrie agroalimentaire, nous fabriquons des expériences à travers la qualité des produits et du service offert mais c’est avant tout la passion des gens qui « manufacture » le tout. Les gens qui y travaillent sont ma plus grande inspiration.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous engager en tant que président du conseil d’administration de la Fondation ?

Il y a deux raisons majeures qui m’ont amené à soutenir et à m’engager dans cette cause. Premièrement, je suis Bachelier en éducation, ce qui m’amène à apprécier et à valoriser la mission éducationnelle de l’ITHQ et de sa Fondation. Le meilleur moyen de s’adapter et d’innover est d’investir dans la formation de nos étudiants, de leurs offrir des opportunités uniques d’apprentissage et de les soutenir dans leur quête de nouvelles connaissances. Deuxièmement, mon entreprise, malgré sa taille, valorise énormément l’engagement social et communautaire et j’adhère inconditionnellement à ces valeurs. Il était tout naturel pour moi de m’investir dans une cause qui touche spécifiquement mon industrie.

Malheureusement, peu de temps après votre entrée en poste, le monde s’est transformé dû à la COVID-19. Comment voyez-vous l’évolution de l’industrie dû à cette crise ?

Bien évidemment cette crise changera de façon drastique le milieu du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. En revanche, notre industrie est immensément résiliente et a été en mesure de le démontrer pendant des décennies. L’industrie a passé à travers une panoplie de crises dans le passé et elle trouve toujours le moyen de se renouveler et de s’adapter. Tout comme l’après 11 septembre 2001 ou l’après récession économique d’il y a une dizaine d’années, notre industrie devra trouver le moyen de répondre non seulement aux besoins de la clientèle, mais aussi de veiller à la sécuriser. Tout sera dans l’approche et la mise en place de mesures efficaces.

Comment la Fondation devra-t-elle s’adapter ?

Le milieu philanthropique est toujours frappé de plein fouet quand un creux économique surgit et l’équipe de la Fondation prend la situation très au sérieux. Comme la Fondation a pour mission de supporter l’ITHQ et ses étudiants, elle devra répondre présente plus que jamais. Comme une bonne majorité de nos dons proviennent de revenus d’événements, la Fondation et mon conseil d’administration devrons être créatifs et faire preuve d’innovation.

De votre côté, comment se passe votre confinement ?

Pour ma part, autant au niveau du travail que de la famille, les choses se passent bien malgré la situation. Nous sommes tous en territoire inconnu, je crois, et nous nous adaptons ! La situation actuelle me permet tout de même de passer plus de temps avec mes trois adolescents, Jérôme, Antoine et Félix et ma merveilleuse épouse, Julie. Nous avons fait un potager et j’essaie de m’entraîner avec mes fils. Disons qu’ils sont en bien meilleure forme que moi ! Ça change les idées mais c’est parfois douloureux 🙂

Une recette à nous partager ?

Actuellement, oui ! Je suis de nature carnivore, mais j’ai concocté un curry végétarien à base de pois chiche et de courge musquée la semaine dernière, puisque c’était une demande spéciale de mon épouse pour la fête des mères.

Un petit mot aux professionnels de l’industrie en cette période difficile ?

Notre milieu a changé de façon aussi rapide que drastique, cependant les gens auront le désir d’aller au restaurant, de prendre un verre sur une terrasse ou de s’évader pour quelques jours à l’hôtel ou dans un centre de villégiature. Les besoins et les moyens de la clientèle ne seront plus les mêmes ; soyez créatifs et adaptez-vous à leurs besoins car ils auront changé aussi. Simplifiez votre offre quelle qu’elle soit sera critique pour votre succès !