Pourquoi avoir choisi l’hôtellerie comme domaine d’études?
Je pense qu’il n’y a qu’une seule raison valable pour choisir l’hôtellerie : la passion. C’est un domaine très exigeant, qui demande beaucoup d’investissement personnel et de sacrifices si on veut aller loin. Les récompenses ne sont pas toujours à la hauteur de nos attentes, à moins que l’on aime réellement ce que l’on fait. Ce qui est mon cas!
Qu’est-ce qui a motivé ta décision de partir étudier à l’étranger?
En hôtellerie, il est important d’être ouvert à d’autres cultures et langues. Il faut aussi savoir faire preuve d’empathie et d’intelligence émotionnelle : les clients qui séjournent dans un hôtel sont hors de leur foyer et donc hors de leur zone de confort et de sécurité. Il est, à mon sens, difficile de les comprendre et d’anticiper leurs besoins si nous ne connaissons pas nous-mêmes les défis que représente un tel dépaysement. C’est pourquoi j’ai voulu tenter l’expérience de partir à l’étranger de façon prolongée, afin de voir si j’étais capable de cette ouverture d’esprit.
Pourquoi l’ITHQ?
La réputation de l’établissement et la visite des locaux, notamment de l’hôtel et des restaurants d’application pédagogique, n’ont pas été longues à me convaincre!
Pourquoi le programme Hautes Études en gestion hôtelière (HEGHI)?
Je disposais déjà d’un diplôme universitaire (licence européenne/bachelor américain) et je commençais à avoir envie de travailler « sur le terrain », sans passer trop de temps à l’école. Le programme HEGHI m’a donné l’occasion de recevoir cet enseignement pratique et de mener des projets concrets tout en me permettant de commencer ma carrière en hôtellerie par l’entremise les stages. C’est un bel équilibre entre théorie et pratique, idéal pour les candidats qui, comme moi, sont un peu lassés de l’enseignement traditionnel. Cette année, nous avons même eu la chance de participer à l’élaboration du plan d’affaires du futur lobby bar de l’Hôtel de l’ITHQ : j’ai appris davantage de choses de ce projet que je n’aurais pu en tirer de lectures ou de cours magistraux.
Qu’as-tu le plus aimé de ton programme d’études?
C’est un programme très vivant. Les enseignants trouvent toujours des façons de nous faire appliquer nos connaissances de façon concrète. Les stages offrent également une possibilité de mettre en perspective et d’approfondir la matière étudiée, tout en étant capable d’en discuter avec nos enseignants afin d’aller encore plus loin dans la compréhension. Le suivi est très personnalisé : les professeurs tiennent compte de notre bagage et de nos aspirations futures pour nous guider et nous conseiller. C’est un programme qui ressemble davantage à du coaching qu’à des cours traditionnels et c’est à mon avis ce qui en fait sa valeur.
Tes défis d’intégration à l’ITHQ?
Les seules difficultés que j’ai pu rencontrer étaient d’ordre bureaucratique : c’est toujours délicat d’immigrer, il y a tellement de papiers à fournir et d’autorisations à recevoir…on peut vite s’y perdre! Heureusement, l’équipe du recrutement international a toujours été d’un grand secours et m’a secondée dans mes démarches quand c’était nécessaire. Tout le reste était très positif, au-delà de mes attentes. Par exemple, en arrivant au Québec, je ne connaissais personne du monde de l’hôtellerie. Aujourd’hui, grâce à l’ITHQ, mes collègues et les enseignants, je peux affirmer avoir visité la plupart des grands hôtels de Montréal ainsi que d’autres plus éloignés. J’ai développé un réseau de contacts impressionnant, et ce, de façon très rapide : je n’aurais jamais cru que le milieu de l’hospitalité était aussi accessible!
Tes ambitions professionnelles pour l’avenir?
Je voudrais rester au Canada encore quelque temps, car j’aime énormément ce pays. Je travaille présentement à Montréal pour une marque canadienne très prometteuse et pour laquelle j’éprouve une dévotion sans bornes : la marque Alt par le groupe Germain. Je souhaiterais grandir au sein de ce groupe pour devenir directrice de département ou directrice générale, de préférence dans un hôtel en région, car je reste une adepte inconditionnelle de la vie au grand air. Passionnée d’Asie, j’envisage également de tenter l’expérience, d’ici quelques années, de travailler dans un hôtel en Birmanie, en Corée du Sud ou en Indonésie. C’est ce qui est beau avec l’hôtellerie : les horizons sont infinis!