Pourquoi avoir choisi la restauration comme domaine d’études?
Je travaille dans la restauration depuis mon arrivée au Québec en novembre 2014, après avoir été 6 ans aux pompiers de Paris. J’ai fait mes premiers pas en tant que busboy au Thursday’s Bar et j'ai tout de suite aimé ce milieu exigeant. Certaines qualités requises sont très similaires à celles de pompiers! Après un an d’expérience dans différents établissements de Montréal, j’ai décidé de franchir le cap de la formation pour vraiment démarrer ma carrière professionnelle avec une base solide.
Qu’est-ce qui a motivé ta décision de partir étudier à l’étranger?
Le fait d’y être déjà installé! Je ne m’imaginais pas rentrer chez moi pour me former et repartir ensuite… J’étais déjà bien intégré ici ce qui facilite les choses quand on retourne à l’école! De plus, je pense que j’apprends tout aussi bien sur les vins français en étant ici qu’en France, étant donné la popularité internationale qu’ils ont, mais par contre je n’apprendrais pas autant de choses sur les autres pays viticoles en étant en France. Ma formation québécoise m’offre une vue beaucoup plus internationale.
Pourquoi l’ITHQ?
Pour la réputation de l’école et la qualité de la formation! Avant d’entamer mes démarches d’inscription, je me suis renseigné dans mon entourage professionnel. Tous sans exception m’en disaient du bien, d’autant plus que la plupart y avaient fait leur formation.
Pourquoi le programme Formation internationale en service et sommellerie de restauration?
Le mélange du service en salle et de la sommellerie. Pour moi, un bon serveur doit connaître sa carte des vins tout comme son menu et un sommelier doit avoir une solide expérience en service, puisque le service du vin a toute son importance lors d’un repas! Ce sont vraiment deux métiers qui sont très liés. Mais j’ai surtout été conquis par les nombreux stages que la formation comprenait (milieu anglophone, domaine viticole et restaurant gastronomique français), car pour moi il est primordial d’avoir de solides connaissances théoriques, mais aussi de connaître la réalité du métier et comment cela se passe en dehors de l’école.
Qu’as-tu le plus aimé de ton programme d’études?
L’ensemble du programme est vraiment passionnant et même très intense, mais j’ai vraiment adoré étudier les cours d’organoleptique qui m’ont permis de découvrir une incroyable variété de produits comme les différents sels, les huiles d’olive, les épices et herbes… des produits qu’on ne pense pas importants à la base et qui peuvent se trouver être des produits de luxe, par exemple le vinaigre balsamique traditionnel de Modène. Et puis, bien sûr, il y a la sommellerie qui nous fait voyager dans le monde entier avec des sujets innombrables.
Tes défis d’intégration à l’ITHQ?
Mon seul défi fut mon niveau d’anglais qui, comme pour tout bon Français, n’est pas la meilleure chose que l’on maîtrise… J’arrive à me débrouiller avec « mon propre anglais », mais celui-ci n’était pas suffisant pour suivre cette formation. J’ai donc fait six semaines de cours d’anglais à temps plein dans une autre école pour pouvoir réussir le fameux test d’admission en anglais.
Tes ambitions professionnelles pour l’avenir?
Premièrement, finir ma formation et sortir de l’ITHQ avec un excellent dossier! Ensuite, commencer une autre formation : être chef de rang, au Barroco je l’espère où je travaille déjà comme suiteur, et me bâtir une solide expérience Montréalaise. Enfin, mes rencontres et mes expériences me m’amèneront sûrement par la suite vers d’autres projets, mais une chose est certaine, je désirerai toujours apprendre, découvrir et pourquoi ne pas transmettre aux autres. Être journaliste viticole afin de vulgariser le monde du vin à un large public pourrait être un projet intéressant…