Jonathan Rassi : jeune prof à la force tranquille

Publié le 2 février 2018

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Dix ans après avoir reçu son diplôme de l’ITHQ, Jonathan Rassi a débuté son année 2018 avec un retour aux sources et une veste de professeur. Plus connu pour sa participation à l’émission Les Chefs! en 2012 et en 2014 ainsi que pour son passage remarqué au restaurant Les 400 coups, ce jeune chef à la force tranquille en aura certainement des tonnes à apprendre à ses étudiants.

Qu’est-ce qui t’a décidé à devenir prof à l’ITHQ?

L’enseignement a toujours été dans ma mire. Mes parents sont tous les deux psychoéducateurs, alors ça fait partie de mon identité. Il faut aussi dire que quand on est chef, on est pédagogue à tous les jours avec sa brigade.

J’ai eu 30 ans cette année et j’avais besoin de renouveau. Je suis toujours resté impliqué avec l’ITHQ depuis que j’ai obtenu mon diplôme. J’ai accueilli plusieurs stagiaires en plus d’animer des ateliers avec les étudiants en cuisine et j’ai beaucoup aimé l’expérience. Je vois donc ça comme une belle continuité!

Lors d’une démonstration avec les étudiants de la Formation supérieure en cuisine. 

Qu’est-ce que ça fait de revenir à ton ancienne école mais du côté des profs?

Je dois tout à mes anciens profs, qui sont maintenant mes collègues. Daniel Côté, par exemple, est quelqu’un qui m’a marqué professionnellement. J’ai été accueilli à bras ouverts, autant par la direction que par les profs. Je pense qu’ils trouvent ça le fun de voir des anciens étudiants qui reprennent le flambeau!

Qu’est-ce que tu as envie de transmettre à tes étudiants?

La beauté des saisons. Alors qu’en Californie, on peut avoir des fraises toute l’année, chez nous, ça ne dure que quelques semaines. Ça nous amène à développer une intelligence plus poussée comme cuisinier.

Est-ce que le  « feu de l’action » de la cuisine va te manquer?

Je sors au resto pour la première fois depuis des années et non, ça ne me manque pas. J’aime beaucoup le changement. C’est ce qui me garde allumé. Et ça me laisse du temps pour d’autres passions, notamment la céramique, que je pratique depuis 2 ans.

La cuisine n’est pas un métier facile. Qu’est-ce que tu vas dire à tes étudiants pour les encourager à persévérer?

C’est vrai que ce n’est pas toujours facile, mais c’est aussi le plus beau métier du monde. On apporte du bonheur, du plaisir et du réconfort autour d’une table. C’est un travail d’artiste et un langage international. Tout dépend des ambitions de chacun, mais si c’est ta passion, c’est le meilleur métier.

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